Voici la réponse écrite de Bénédicte Monville suite à notre lettre ouverte :
le 08/06/2017 :
Le commerce de proximité n’est pas seulement indispensable à la vitalité de nos villes, c’est un facteur de cohésion sociale et de dynamisme économique tout en étant bien plus soutenable d’un point de vue écologique que les grands centres commerciaux vers lesquels on veut nous diriger.
En effet, les commerces de proximité nous permettent de faire nos courses sans recourir à la voiture et demandent des infrastructures bien moins gourmandes en énergie, en béton, en routes, en équipements que les centres commerciaux.Souvent, ils sont la propriété de commerçant.e.s indépendant.e.s qui ne sont pas inféodé.e.s aux grands groupes capitalistes de la grande distribution. Ils s’inscrivent dans un modèle économique qui échappe encore au capitalisme financier qui a fait tant de mal ces quatre dernières décennies.Enfin, en animant nos centres villes, ils contribuent à la santé démocratique de notre société en permettant aux habitant.e.s de nos villes de se rencontrer, d’échanger et contribuent au vivre ensemble.Malheureusement, plutôt que de défendre le commerce de proximité et de s’opposer à l’implantation ou à l’extension de ces méga-centres commerciaux qui dévorent littéralement notre territoire pour le plus grand profit des bétonneurs et des enseignes de la grande distribution, nos édiles politiques soutiennent ces projets anti-sociaux et anti-écologiques et, consacrent même une part substantielle d’argent public au financement des infrastructures indispensables à leur bon fonctionnement, comme le TZen à Melun par exemple.Si je suis élue députée, je défendrai sans faille le commerce de proximité et m’opposerai aux projets d’implantation ou d’extension de centres commerciaux. D’une manière générale, j’encouragerai la transition du commerce vers un modèle d’économie sociale et solidaire et un modèle écologiquement soutenable.